Jeudi 17 octobre prochain, le département Génie Électrique et Informatique Industrielle présentera la licence professionnelle Assemblage Intégration Tests de systèmes spatiaux (AIT) aux entreprises et aux jeunes dans le cadre d’une après-midi entièrement consacrée à la découverte du monde économique et professionnel de la filière industrielle spatiale.
L’après-midi débutera à 13h30 en amphithéâtre 2 par une intervention du Docteur Jean-Louis FELLOUS, du Committee On Space Research (COSPAR) sur le thème «les satellites sont-ils climato-sceptiques?».
Résumé de l’intervention :
Le changement climatique est à la une des médias. La négociation tenue à Paris en 2015 (COP21) s’était achevée sur un accord global des 195 pays participants autour d’objectifs ambitieux (contenir l’accroissement de la température moyenne globale en-dessous de 2°C et si possible 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels) accompagnés d’une aide aux pays en développement d’au moins 100 milliards de dollars par an. Quatre ans après l’Accord de Paris, rien n’est gagné. Les engagements pris à ce jour ne suffiront pas à maintenir la hausse de la température moyenne globale en-dessous de 2°C à l’horizon 2100. Il est urgent de mettre les actes en accord avec les intentions. À défaut, la nature se chargera de rappeler les États aux réalités, car le changement climatique obéit aux lois de la physique et ne se pliera pas aux injonctions de la politique.
Par-delà l’inertie des dirigeants, il reste des sceptiques qui refusent l’évidence, se rassurent à grand renfort de théories du complot, encouragées par les élucubrations ineptes de Donald Trump. Pourtant, en l’espace d’un demi-siècle, l’observation de la Terre à partir de satellites s’est imposée comme un outil objectif, unique et irremplaçable, notamment en ce qui concerne la surveillance du climat et de son évolution. Les résultats récents des observations spatiales démontrent la réalité du changement climatique et de son accélération. La présentation en illustrera les principaux résultats et ceux des derniers rapports du GIEC, en exposant les certitudes établies et les incertitudes qui demeurent.